mardi 16 octobre 2012

Dessins faits au Vietnam

La plupart n'ont aucun rapport avec le pays, mais je les mets quand même parce que je les ai faits là-bas.
Pour la majorité, ils sont faits d'après imagination, comme je m'étais convaincue que c'est ce que je faisais de mieux. Néanmoins, j'ai essayé après de dessiner d'après réel.














mardi 31 juillet 2012

Les Nus

Voici toute une série de nus, pour lesquels j'ai essayé de varier au plus les techniques et parfois les supports.









Portrait + aquarelles

Ce portrait est celui de ma mère, et se justifie par l'intérêt que je trouve dans sa physionomie particulière. Stricte, dure, inflexible. Zimmermann est son nom de jeune fille, j'ai trouvé qu'il épousait bien le caractère de cette physionomie.


Le but de ces croquis-là était essentiellement de m'amuser avec l'aquarelle !






Paysages d'ambiance...

Une petite nuit poétique avec des extraits de poésies que j'aime bien...


Là encore un travail de taches de couleur et d'aplat noir, fond pour une petite histoire que j'ai écrite, et écourtée pour que tout rentre !


Mon Book

Dans le but d'intégrer une école parisienne, j'ai commencé un carnet de croquis vers la moitié de l'année scolaire, dans lequel je voulais montrer le meilleur de moi-même, et j'en suis plutôt fière !
Donc voici quelques croquis format A4.

Ce premier croquis est une sorte de mini planche tendance de la ville de Plovdiv.


samedi 28 avril 2012

Un jour



Un jour nous pleurerons
Des larmes de soleil
Sur un vieux banc de pierre
Au pays des vermeils.

Les arbres seront blancs
Les oiseaux miroitant.

Un temps trépassera
Puis deux, trois et quatre
Et nous bien au-delà
Nous ne cesserons de battre

Sans peine, sans levant
Sans sommeil, sans couchant

Le jour et la nuit
Unis dans le même lit
Et dans la même tombe
Hier et aujourd’hui :
Demain serait une ombre.

Nous serions deux enfants égarés dans le temps,
Pour qui l’éternité vivrait dans le présent.

Nous ferions les cent pas
Sans jamais rien compter
Sans épuiser nos voix
Par des rires en éclats
Ou promesse à briser

Des pétales nacrés nourriraient nos serments
Et l’on s’abreuverait à l’éternel printemps

Nous serions je, il serait on
Nulle part il n’existerait plus
Ni cœur, ni raison
Seulement un nouveau pont
Et une terre de salut.

Les bateaux aux blanches toiles aguichées par le vent
Vogueraient vers l’horizon, figés dans leur élan.

Un jour nous pleurerons
Des larmes de soleil
Sous un ciel vermillon
A nul autre pareil.
Sur un vieux banc de pierre
Recouvert de liserons,
De roses rouges et de lierre,
Je dessinerai ton nom.

Mais ne règnent en ce moment
Que l’espace et le temps,
Sans rien pour satisfaire
Mes cruelles passions
Que la parole des rêves,
Et l’imagination…

samedi 7 avril 2012

Vieux dessins

J'ai trouvé des vieux dessins de seconde, faits en cours, et je les ai bien aimé, en plus je peut voir ma progression par rapport à maintenant. Alors, pour le charme des dessins faits sur sur des feuilles de classeurs, je les poste :)









dimanche 25 mars 2012

Illubrille

A gauche. A droite.
Silence et bruit de rien.
Le carrelage est froid, les mains moites.
Le chat dort sur les coussins.

Vite, vite,
Les petits pieds se précipitent.
Stop. Ha ! Ils ne m’auront pas !
Plume-de-Satin est plus agile qu’un chat

Faufile, s’étire et s’envole…
Personne. Coup de bol.
Une vitre ouverte
Saut par la fenêtre …

Poum ! L’herbe est douce, le cœur léger.
Et cet air embaumé des parfums de l’été…
Même la Terre semble laisser s’épanouir
Un profond et paisible soupir.

Mais où est-elle ?
Elle répand son éclat
Sur tout le noir du ciel
Mais je ne la vois pas.

La campagne est jolie
Toute ensommeillée.
Les odeurs de la nuit
Ont tout enivré.

Bon, mais où est celle que je suis venue voir ?
A-t-elle un rendez-vous ?
Est-il déjà si tard ?
Fait-elle la cour aux loups ?

Et les petites jambes se jettent éperdument
A travers les routes et les champs
Pas de voiture, ni de lapin…
J’aurais tant voulu en voir un.

A droite. A gauche. Toujours personne.
Et pas un bruit.
Dans un village, un clocher sonne.
Minuit.

Alors, au douzième coup, la reine des ténèbres
Parée de sa plus blanche brillance,
Le sourire malicieux, la robe en faïence,
Soulève le rideau bleu et entre sur la scène

Plus belle qu’une cantatrice
Et l’égale d’un Dieu,
Si elle pouvait chanter elle enchanterait les cieux
Et ferait tressaillir les plus sombres abysses.

La petite fille, adorative, pria pour ne jamais
Détourner son regard de la lune orgueilleuse,
Qui exauça son souhait :
Pour toujours, l’enfant fut absorbée dans son aura laiteuse.

samedi 1 octobre 2011

Nuit

La chambre s’est rendue silencieuse
Attentive et curieuse
Pas de compassion pour le corps
Etendu sur le lit, comme mort
Tressaillant tout juste sous l’assaut
Des pleurs et des sanglots
Pas d’aurore pour ces larmes
La nuit est trop calme
Et rien ne semble la décider
A s’éclipser
La lune retient le voile noir
Et porte son regard
Sur le corps étendu
Cadavérique et nu :
« Pleure cependant
que j’empêche le levant
Pleure et garde ta fierté
Nul viendra te troubler »
Et les sanglots deviennent
Cris de rage et de haine
Les draps se tordent, se déchirent
Le corps s’agite, les mots se font délire
La chambre tremblante se tait dans la crainte
Puis tressaille et soupire à l’entente de la plainte
Le corps s’effondre alors comme une poupée de chiffon
Plus un bruit, plus un son
Seul un soupir
De désir

lundi 29 août 2011

Dernier jour

Jour du départ, dans un charmant parc de Rome, tout ensoleillé. Aquarelle, bien sûr.



Croquis à l'aéroport, avant de monter dans l'avion.